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Voici une sélection de photographies en noir et blanc, issues d’une exposition où le glamour animalier rencontre la rudesse montagnarde. Au casting : des blaireaux à l’air blasé, des chamois perchés comme des philosophes en pleine crise existentielle, et des chevrettes plus farouches qu’une actrice de la Nouvelle Vague.
Le noir et blanc, lui, fait le reste : chaque poil devient poésie, chaque corne une déclaration d’indépendance. Et le blaireau ? Un véritable anti-héros, immortalisé comme s’il sortait d’un polar scandinave.
Le martin-pêcheur, tout en turquoise nerveux, surgit comme une flèche dans le paysage, avec l’air de celui qui est pressé, stylé, et qui le sait. Il se prend pour le parrain des rivières — minuscule, mais impitoyable. Son regard dit : « C’est mon territoire ici, capisce ? » Même les truites évitent de le contrarier.
Le guêpier d’Europe, lui, c’est un festival à lui tout seul. Vert, jaune, bleu, rouge – il a tout mis. Zéro retenue. Une diva plumée, adepte du perchoir dramatique et des poses profil gauche. Toujours impeccable, même quand il chasse.
Ces photos en couleur sont des hommages flamboyants à des oiseaux qui n’ont clairement pas signé pour la discrétion. Et entre nous, vu leur look, on comprend qu’ils aiment qu’on les regarde.
« Voie Lactée – Fragments d’infini »
Et si le ciel, la nuit, écrivait en secret des poèmes que seuls les objectifs patients peuvent lire ?
Ces photos de la Voie lactée sont des captures d’éternité. Des rivières d’étoiles, des filaments de lumière suspendus comme un souffle dans l’obscurité. On y voit le chaos devenu harmonie, le désordre cosmique maquillé en velours.
Mais attention, pas de solennité ici : l’univers a de l’humour, lui aussi. Parfois, une étoile file au mauvais moment. Parfois, une branche s’invite dans le cadre, juste pour rappeler que la Terre aussi veut participer au spectacle.
Face à ces images, on se sent minuscule — mais d’un genre minuscule heureux, curieux, un peu ému d’être là, à regarder le ciel en douce, comme un enfant qui aurait surpris l’univers en train de rêver.